Le contact sur le clavier :
Il est indispensable de s’en occuper dès le début pour inviter l’élève à sentir le fond du clavier, seul endroit qui donnant au doigt la réponse d’une surface redevenue fixe, permet de sentir la force d’appui, de jouer un son plein et de régler l’intensité du jeu.Il existe beaucoup de formulations plus ou moins précises à cet égard, qui risquent parfois, d’induire le jeune pianiste en erreur. Pourtant la solution est évidente:
Un piano sonne quand la touche est enfoncée et non au moment où on l’enfonce.
Cette considération qui peut paraître simpliste au premier abord est pourtant essentielle pour se sentir à l’aise sur un clavier.
Ce n’est pas la notion d’enfoncement qui est la plus importante à considérer, mais bien la limite de cet enfoncement, c’est à dire la butée de la touche qui induit directement la notion de contact.
Enfin, cette notion va de pair avec le contrôle musculaire du bras qui doit se faire sans crispation et sans effort inutile. Il s’agit donc de maintenir ce contrôle au minimum de l’effort, tout en dosant, au fond de la touche la pression nécessaire pour obtenir un bon contact.
Et cela nous entraîne forcément vers le concept de jeu corporel dans son ensemble, c’est à dire à considérer que la technique pianistique passe par la bonne position des épaules, du buste, par le calage du bassin, la façon de s’asseoir et même la position des pieds.
Les pédagogues qui oublient ces principes condamnent leurs élèves à se débrouiller comme ils peuvent, ce qui leur fait perdre beaucoup de temps, et ce qui débouche trop souvent sur un jeu corporel raide ou inexistant.
Quant au résultat musical, il est dans ce cas au prorata des carences corporelles dont nous venons de parler, c’est à dire médiocre !
La découverte du clavier:
C’est un aspect essentiel de la pédagogie du piano, qui devrait toujours être le premier maillon de l’apprentissage de l’instrument.
En effet, avant de parler de solfège ou de partition à un élève, et avant de le placer devant une feuille de papier remplie de notes, alors qu’il ne sait encore presque rien de la musique, il est indispensable de lui faire découvrir son instrument, et précisément son clavier, sous la forme de petits jeux amusants qui faciliteront le repérage des touches blanches et noires.
Les enfants adorent cela, et les adultes retrouvrent dans ces jeux simples des réflèxes de leur enfance, ce qui les amuse également.
On commence par repérer les cinq premières notes de DO à SOL à plusieurs endroits du clavier, puis on ajoute les autres.
On investit ensuite les dièses, puis les bémols.
On varie les jeux, on utilise les mains alternées ou les mains ensemble, on les croise etc…
Mais il est essentiel de découvrir les différentes notes en utilisant simplement l’index de chaque main, (le doigt qui pointe, qui repère), ceci pour que les yeux puissent voir correctement les touches et ne soient pas gênés par l’ensemble des doigts de la main.
Cela pourra surprendre certains; pourtant c’est l’expérience qui nous dicte cette logique, car trop de jeunes enfants ayant déjà joué un an, voire deux ans de pianos, ne connaissent réellement pas leur clavier, et réagissent uniquement par rapport aux numéros de leurs doigts.
On découvrira ensuite les positions de cinq doigts les plus usitées, dont nous parlons plus loin.
C’est du direct, c’est du jeu vivant, et tout le monde y trouve son compte !
Mes enseignements musicaux
– Cours particuliers de piano
– Cours particuliers de musique (Solfège, harmonie, créativité musicale)
Les cours particuliers de piano et de musique sont dispensés :
– Soit à mon domicile de Corbeil-Essonnes
– Soit au domicile de l’élève dans les départements suivants : Essonne (91), Hauts de Seine (92), Paris (75).
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